Aux Morts suivi de la Marseillaise 10h30:Fin de la cérémonie,les Porte-Drapeaux quittent le monument aux Morts.
Claude SIERRA,porte-Drapeau de la Fédération Nationale des Combattants de Moins de Vingt Ans,ancien pilote de char M 24 Chaffee du 1er Régiment de Chasseurs à Cheval (Indochine 1954/1956) portant son Gurka du 1er RCC avec le Lieutenant Colonel Sonny LE VAN de la BA 120 de Cazaux dont le Père a appartenu à la1redivision coloniale d'extrême orient et a combattu en Indochine de 1946 à 1950(dates approximatives) àHaïphongau Tonkin.
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Journée nationale d'hommage aux Morts pour la France en Indochine,Jeudi 8 juin 2017 à Gujan Mestras et à Arcachon Le 8 juin 1980, la dépouille du Soldat Inconnu d'Indochine a été transférée à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette. C'est la date qui a été retenue pour rendre un hommage chaque année aux morts pour la France en Indochine. Deux cérémonies ont eu lieu jeudi 8 juin 2017, à 10h00 et 11h00, à Gujan Mestras puis à Arcachon, malheureusement aucune cérémonie n'était prévue à la Teste de Buch. Qu'a cela ne tienne,nous étions présents . Gujan Mestras: Mr Pierre SAGNIEZ de la FOPAC (Fédération Ouvrière et Paysanne Anciens Combattants),Monsieur Jacques CHAUVET, premier adjoint, Conseiller départemental du canton de Gujan-Mestras, Le Teich, Marcheprime et Mios , Mme la Sénatrice Maire Marie Hélène Des Esgaulx, le Lieutenant Colonel Sonny Le Van de la Base Aérienne 120 de Cazaux ,Alain CABIOCH, président de l'Amicale des Médaillés Militaires, Jean-Pierre CLAMARAN-DANZELLE président du comité Gujannais des anciens combattants de la FNACA ,Madame Eliane OBIS Présidente du « Souvenir Français » ,l'UNC de la Teste de Buch représentée par Claude MULCEY et votre serviteur, une délégation de la Gendarmerie ,dont le Commandant de la brigade territoriale autonome de Gujan-Mestras ,le Lieutenant François DUCHAMP et ainsi que des Anciens combattants . J'en oublie certainement et je m'en excuse.... Arrivée de nos Fidèles Porte-Drapeaux 10h10 : Revue des troupes par le Lieutenant Colonel Sonny Le Van de la Base Aérienne 120 de Cazaux et de Mme la Sénatrice Maire Marie Hélène Des Esgaulx. Aprés une allocution de Mme Des Esgaulx sous l'oreille attentive du Public,ce fut le dépôt de gerbes
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Remise des décorations par le Colonel Fabien LEFEVBRE dans l'ordre suivant : Remise de Décorations de la Croix du Combattant: Caporal /chef Magali PETIT (BA120,active)
Capitaine Jean Paul PETIT (retraité de la Gendarmerie)
Major Lucien DONNADILLE (retraité de l'armée de l'air BA120 ), Le Colonel remettant la médaille de la protection militaire du territoire avec agrafe « HARPIE » au Capitaine PETIT pour sa mission effectuée en Guyane . La médaille de la protection militaire du territoire : Cette récompense est destinée à distinguer les militaires qui ont participé à des missions de protections menées sur le territoire national français. Elle fut créée par le décret no 2015-853 du 13 juillet 20151 à l'initiative du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian et du Président de la République François Hollande. Cette médaille se porte à la suite de la Commémorative française. Elle se porte nécessairement avec une agrafe sur son ruban : Soit : "Sentinelle" (opération déployée au lendemain des attentats de Janvier 2015) Soit : "Harpie" (opération organisée en Guyane depuis le 1er mars 2008 pour 30 jours de présence continus ou non) . Soit : "Egide" ,Soit : "Jupiter" ,Soit : "Trident"(précisions pour les différentes missions sur la page Facebook de uncdelatestedebuch :https://www.facebook.com/events/266485203710375/)Caporal/chef Audrey ROUSSEAU a reçu la Médaille de la Défense Nationale «échelon Or » (BA120 ,active).
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10h00: mise en place des Porte-Drapeaux qui étaient au nombre de 7 : - La FOPAC (Fédération Ouvrière et Paysanne Anciens Combattants) de Gujan Mestras. - Santiago PUENTE, le porte-drapeau de la section locale du « Souvenir français ». - L'Amicale des Médaillés Militaires, (Arcachon, La Teste, Gujan Mestras, Le Teich). - L'Association des Anciens Combattants de Gujan Mestras » (à confirmer). - Major Christian LESCARRET de l'ANSORAA (Association Nationale des Sous-Officiers de Réserve de l'Armée de l'Air). - Le Comité local de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) . - Claude SIERRA (Ancien du 1er RCP), porte-drapeau de la fédération Nationale des combattants de moins de vingt ans (guerres 1914/1918,1939/1945,Indochine,T.O.E, A.F.N.,OPEX Groupement de la Gironde),1er RCC en Indochine fin 1954 à 1956.Étaient également sur les rangs :Madame la Sénatrice Maire de Gujan Mestras Marie-Hélène DES ESGAULX ,monsieur le Député Maire d'Arcachon Yves FOULON membre de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées, monsieur Jacques CHAUVET ,premier adjoint, Conseiller départemental du canton de Gujan-Mestras, Le Teich, Marcheprime et Mios ,Alain CABIOCH, président de l'Amicale des Médaillés Militaires, l'UNC de la Teste de Buch représentée par votre serviteur, Une section des Sapeurs-Pompiers de Gujan Mestras et une délégation de la Base Aérienne 120 de Cazaux, et bien sur un piquet d'Honneur de la Base Aérienne 120 de Cazaux. De nombreux anciens combattants et la population Gujannaise étaient venus pour l'occasion. Ne Connaissant pas tout le monde, j'en ai certainement oublié certains et je m'en excuse. 10h05: revue des troupes par le Colonel LEFEBVRE de la Base Aérienne 120 de Cazaux accompagné de madame la Sous-préfète de la Gironde Dominique CHRISTIAN et de Madame la Sénatrice Maire de Gujan Mestras Marie-Hélène DES ESGAULX. 10h06 : Montée des Couleurs.
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Le 8 juin 1980, la dépouille du Soldat Inconnu d'Indochine a été transférée à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette. C'est la date qui a été retenue pour rendre un hommage chaque année aux morts pour la France en Indochine. Une cérémonie a eu lieu mercredi 8 juin 2016, à 18h00, devant le monument aux morts de Gujan Mestras, une identique s'était déroulée sept heures plutôt à Arcachon. 18H00: mise en place des Porte-Drapeaux qui étaient au nombre de huit,les fidèles. - La FOPAC (Fédération Ouvrière et Paysanne Anciens Combattants) de Gujan Mestras. - Santiago PUENTE, le porte-drapeau de la section locale du « Souvenir français ». - Jean Claude SERRE (Ancien Commando JAUBERT), porte-Drapeau de L'association du « RHIN et DANUBE » section du Bassin d'Arcachon. - L'Association « Ordre National du Mérite section Gironde » - - L'Amicale des Médaillés Militaires, (Arcachon, La Teste, Gujan Mestras, Le Teich). -Major Christian LESCARRET de l'ANSORAA (Association Nationale des Sous-Officiers de Réserve de l'Armée de l'Air). - Le Comité local de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) . - Claude SIERRA (Ancien du 1er RCP), porte-drapeau de la fédération Nationale des combattants de moins de vingt ans (guerres 1914/1918,1939/1945,Indochine,T.O.E, A.F.N.,OPEX Groupement de la Gironde),1er RCC en Indochine fin 1954 à 1956. Étaient également sur les rangs : Le Général René AUVIN Président de l'association « Rhin et Danube »du Bassin d'Arcachon ,Monsieur Jacques CHAUVET ,premier adjoint,Conseiller départemental du canton de Gujan-Mestras, Le Teich, Marcheprime et Mios , Alain CABIOCH,président de l'Amicale des Médaillés Militaires, Maurice BERTRAN (au premier rang à droite,à ses cotés Madame SERRE), le président de la section de l'UNC (Union Nationale des Combattants) d'Arcachon , et l'UNC de la Teste de Buch représentée par votre serviteur, une délégation de la Gendarmerie ,dont le Commandant de la brigade territoriale autonome de Gujan-Mestras ,le Lieutenant François DUCHAMP et ainsi que des Anciens combattants (certains de nos camarades auraient voulu être présents mais pour des raisons de santé et l'âge avancé pour certains, n'ont pu être parmi nous) et bien sur la population Gujannaise. Ne Connaissant pas tout le monde, j'en ai certainement oublié certains et je m'en excuse. 18h05: revue des troupes par le Commandant Nicolas CATALAN , Adjoint et représentant le Colonel LEFEVBRE de la Base Aérienne 120 de Cazaux accompagné de Madame la Sénatrice Maire de Gujan Mestras Marie-Hélène DES ESGAULX. Lecture du message du secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire par la Sénatrice Maire.
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18h10: début du Dépôt de gerbes. Madame la Sénatrice Maire DES ESGAULX avec le Commandant Nicolas CATALAN ont déposé la première suivi par les représentants du « Souvenir Français » et pour terminer par Monsieur SAGNIEZ et le Capitaine de Frégate .... de la FOPAC. « Aux Morts »suivie d'une minute de silence puis de la Marseillaise chantée à capella par les participants. 18h15: Félicitations et remerciements aux Porte-drapeaux pour leur excellente prestation par les Autorités civiles et militaires. 18h20: Les porte-drapeaux quittent le Monument ,fin de la cérémonie.Notez ,que nos camarades ont eu beaucoup de mérite car l'air était étouffant en cette fin de journée. Fort heureusement ,Madame DES ESGAUX et son équipe avait prévu un rafraîchissement pour clôturer cette belle cérémonie.
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La cérémonie religieuse s'est déroulée vendredi 4 Mars à 10 heures à l'église Saint Vincent de la Teste de Buch. De nombreux Amis ,camarades du monde combattant étaient venus soutenir la Famille d'Etienne pour l'accompagner pour son dernier voyage. Les porte Drapeaux ,Claude SIERRA, de la Fédération Nationale des Combattants de Moins de Vingt Ans et ,notre Camarade MOUSSARON,de l'association de l'Union Nationale des Combattants de la Teste de Buch rendant les Honneurs à Etienne. Lors de la Cérémonie du 11 novembre 2006 ,le colonel Philippe STEININGER de la BA 120 de Cazaux avait décoré de la médaille du titre de la reconnaissance de la nation avec agrafe Afrique du nord et missions des opérations extérieures, Etienne SERIE, et de la médaille du titre de la reconnaissance de la nation avec agrafe missions des opérations extérieures Jacques Lalanne(moi) et Jean-Marie Compan (mon Beau frère). Cette journée fut pour moi l'occasion de faire plus amples connaissances avec Etienne (à gauche sur la photo ci-dessus),surtout qu'à l'issue la section offrait un pot pour fêter les décorés. Etienne ,à droite sur la photo,lors du pot dans le bureau de la Section .Etienne faisant le service ...Les décorés :Jean-Marie,Etienne et moi.Etienne en pleine conversation à Restaumarché lors du repas section . Adieu Etienne,tu nous manqueras ....
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Voici le drapeau de la fédération nationale des combattants de moins de vingt ans groupement de la Gironde après son "Relooking ": les lettres OPEX ont été rajoutées (sur les deux faces). Claude SIERRA ,le Porte Drapeau ,qui est un Ancien d'Algérie(2 séjours)et d'Indochine, en avait fait la demande à son bureau l'année dernière ,c'est chose faite depuis une semaine.
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Le Camp de Transit de SAÏGON... « Le Camp Debès » Lorsque les troupes sont en attente d'affectation, elles séjournent provisoirement dans un camp de transit. Ils existent deux camps « Pétrus-Ky » et « Debès », le second se trouvant à un kilomètre de l'autre, Claude ira à « Debès ».
Le camp porte le nom du colonel d'Infanterie coloniale, breveté d'état-major ,Pierre, Louis Debès (....-1947), commandeur de la Légion d'honneur, commandant le 23e régiment d'infanterie coloniale, à Haïphong, puis commandant les troupes françaises d'Indochine Nord, mort pour la France. Le camp entouré d'un mur est immense. A l'entrée, quelques bâtiments en dur, abritent le poste de garde, les bureaux des gestionnaires, l'infirmerie, la popote, les sanitaires. Deux cas s'offrent aux hommes, ceux qui seront affectés à Saigon pour la garde, le service courant et les postes administratifs pour le premier et pour le second cas les unités combattantes, Claude sera volontaire pour en faire partie. Le cantonnement des militaires de passage, se composent de rangées de paillotes, séparées par de larges allées, en terre battue. Les allées portent un nom et les paillotes sont numérotées de manière à pouvoir les situées. "Allée Kléber, campement 28, porte E" dit le militaire de l'accueil. Après avoir situé son emplacement sur un plan accroché au mur de l'accueil, Claude s'y rend en empruntant les allées poussiéreuses.
Un groupe de recrues stationnent devant la porte E. - Bonjour, je m'appelle SIERRA, vous partez aussi pour le Nord? - Oui répond un des soldats. Claude pénètre dans la chambrée. C'est une longue bâtisse, dont la structure, est entièrement en bambou et dont le toit est recouvert de feuilles de palmier d'eau. Le sol est en terre battue. Des lits superposés avec matelas en jute sont rangés des deux côtés de la pièce. Pas de tables, pas d'armoires. Claude s'installe à côté d'une fenêtre.
Dès la tombée de la nuit, aux environs de 18h00 une chaleur Humide enveloppe le camp, c'est l'heure du diner. Au menu, poisson de rivière appelé 'Ca lop' avec une sauce au nom imprononçable, un peu indien, un peu français, un peu vietnamien avec du riz et comme dessert un gâteau au coco. Le poisson, que Claude et ses camarades partagent, est de belle taille, mal écaillé et mal éviscéré. Ce n'est pas appétissant mais mangeable. Ils mangent accroupis ou debout comme au camping.
Lorsque le clairon sonne l'extinction des feux, il est 20h00. La nuit fut horrible pour Claude et ses camarades. Les Paillasses du camp étaient infestés de punaises et de morpions, Claude n'en pouvant plus, décida de dormir dehors à la belle étoile. Le clairon sonne le réveil, il est 6h00, l'adjudant de compagnie découvre que Claude et plusieurs de ses camarades ont passés la nuit dehors, et que ceux qui ne l'ont pas fait sont recouverts de « boufioles ». - Mon Adjudant ce n'est pas possible de dormir là-dedans, c'est infesté de bestioles. - Je vais en référer au Capitaine répondit le « juteux » Le Capitaine et les services sanitaires informés de la situation, la décision fut prise d'empiler les matelas dans la cours et d'y mettre le feu. Claude séjournera dans ce camp quatre jours avant de prendre la route pour son poste au nord-ouest de Saigon au village de Trang Bang (sur la piste menant à Tay Ninh,en haut à gauche sur carte précédente)
Claude posant à coté de sa jeep. Il sera affecté au 1er RCC (Régiment de Chasseurs à Cheval ) à compte du 20 Décembre 1954
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Octobre 1954, entrée des troupes de l'Armée Populaire du Viêtnam (APVN)dans HANOI conformément aux accords de Genève, le Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient disposait de 100 jours pour quitter HANOI et de trois cent jours pour évacuer le reste de la zone située au nord du 17eme parallèle.
Le 9 octobre 1954 HANOI est remise aux autorités Viet Minh
Les deux années qui séparent ensuite la cessation des hostilités de la dissolution du corps expéditionnaire, effective le 28 avril 1956, sont peu traitées – ou de manière succincte – dans l'historiographie de la guerre d'Indochine.
La plupart des ouvrages s'achève souvent par la relation de la bataille de Diên Biên Phu ou par une évocation des accords de Genève et de leurs clauses
Pourtant, ces 20 mois sont marqués par une intense activité de la part des soldats français qui restent encore très nombreux au Nord, puis au Sud Viêt-Nam.
Dans un premier temps il s'agit, pour la France, d'honorer les accords passés à Genève avec le Viêt-minh et de procéder au désengagement du corps expéditionnaire sur le « réduit de Haïphong » d'abord, au sud du 17e parallèle ensuite.
Par ailleurs, le commandement français doit organiser l'accueil des unités en provenance du Nord Viêt-Nam mais également celui des centaines de milliers de réfugiés, pour la plupart de confession catholique, fuyant le nouveau régime.
Enfin, parallèlement à l'effort de construction entrepris pour recevoir cette masse d'évacués, le génie du corps expéditionnaire poursuit l'équipement des infrastructures du Sud Viêt-Nam pour réaliser un réseau de man½uvre moderne, comme celui qu'il mit sur pied quelques années auparavant au Tonkin. Cette mesure répond certes à la prise en compte par le commandement d'une hypothétique reprise des hostilités contre l'armée populaire vietnamienne, mais également à une possible action des Sud-vietnamiens dont les sentiments antifrançais se développent considérablement au cours de l'année 1955, à l'initiative des autorités officielles.
La position de la France s'est, en effet, considérablement dégradée au fil des mois et s'il peut exister encore chez certains quelques hésitations quant à l'avenir du corps expéditionnaires au Sud Viêt-Nam, celles-ci sont définitivement levées au début de l'année suivante. En effet, le 26 janvier 1956, « le gouvernement vietnamien fait connaître (...) qu'il souhaite de voir réalisé dans les meilleurs délais, le retrait des troupes françaises » 9. Ainsi, après des mois de tensions et de violences contre les troupes du corps expéditionnaire et les civils français, le gouvernement Diem, soutenu par les Américains, signifie à la métropole que sa présence militaire, et au-delà, son influence, au Sud Viêt-Nam, ne sont plus compatibles avec la souveraineté du nouvel État vietnamien. Dix ans d'une guerre meurtrière ont été nécessaires au Viêt-minh pour chasser les Français du Nord Viêt-Nam, moins de deux le seront aux « alliés » de la France pour l'inviter à quitter le sud. Source :http://rha.revues.org/6925 (photo de Claude prise à Saigon début de l'année 1955 1er RCC)
Les militaires qui "ont fait l'Indochine", c'est-à-dire la guerre d'Indochine, présentent une particularité inexprimable et presque impossible à cerner par un péquin ordinaire.
Leur séjour en Indochine reste incrusté et enraciné en eux, à vie, comme une sensation imaginaire de rêve impossible à effacer.
Lorsque l'on parle à un vétéran de l'Indochine, on sent rapidement qu'il y a un quelque chose de particulier, d'impalpable.
Une sorte de mélange de douce nostalgie et de violence diffuse.
Certains auteurs emploient l'expression "le mal jaune".
Dans l'armée il est courant d'entendre "il a fait l'Indo".
Parler de l'Indochine à un vétéran, c'est se heurter à un mur de silence. Souvent le regard vague et lointain il se souvient: "Ah oui! L'Indochine...". Mais si par un quelconque artifice vous arrivez à le faire parler, alors... Il parle, parle, parle... Un flot de souvenirs cachés et souvent interdits lui revient à la mémoire. Une vie intérieure cachée se libère où d'étranges peurs et joies se mélangent dans des souvenirs refoulés.
Le jeune de dix-neuf, vingt ans, qui a encore un pied dans la maison familiale et se trouve propulsé dans cette guerre très particulière, perd ses repères.
Souvent il regrette sa banlieue ouvrière ou sa province agricole car il se trouve plongé dans une tourmente qu'il ne maîtrise pas, qu'il ne comprend pas.
Claude embarquera à ORAN, le 2 décembre 1954, à bord de l'ancien paquebot le « PASTEUR » devenu pour la circonstance transport de troupes pour l'Indochine.
Première escale : MARSEILLE puis direction Port SAID ou à l'entrée du canal de SUEZ le bateau s'arrête pour attendre son tour avant de s'engager dans le canal.
Aussitôt il est entouré d'une multitude de petites barques conduites par des camelots qui proposent leurs articles en cuir ou en cuivre en les tendant vers les soldats Français à l'aide de longues perches. A la sortie du canal de Suez, nouvelle halte à ISMALIA où de nouveau les camelots entourent le PASTEUR. Escale à SUEZ arrivée à l'entrée de la Mer Rouge.
Le canal de Suez, entre le delta du Nil et la péninsule du Sinaï.
Départ pour DJIBOUTI et la mer Rouge ou de nouveau le « Pasteur » fera escale. Il repartira pour destination d'ADEN avec de nouveau une escale puis encore une nouvelle à COLOMBO et SINGAPOUR.
Après un peu plus de 17 jours de traversée, arrivée des troupes au « Cap Saint Jacques » le 20 décembre 1954 en fin de matinée.
C'est la première chose que découvrent les soldats français en arrivant en Indochine après presque 3 semaines de navigation sur le « Pasteur ».
Le Cap Mythique, appelé St Jacques par les marins portugais, ce fut vite un point stratégique pour les Français, une ville de garnison puis une station balnéaire. Havre de paix, Paul Doumer aimait s'y reposer. De nos jours, après avoir été longtemps fréquentés par les russes (pour le pétrole..), Vung Tau est à présent un lieu de villégiature où viennent se reposer les saïgonnais le week-end. Quelques bâtiments témoignent encore de la présence française.
De là terminus pour le PASTEUR car le Paquebot, de par sa taille, ne peut remonter le fleuve jusqu'à SAIGON.Les Hommes doivent débarquer et embarquer sur des bâtiments de plus petites tailles.
Il faut encore quelques heures de plus pour enfin atteindre SAIGON par le fleuve Dong Naï en milieu d'après-midi... La rivière de Saïgon ressemble, en plus petit évidemment, au Mékong. Ce fleuve immense (4200 km) né au Tibet, traverse la Chine, la Birmanie, la Thaïlande, le Laos, le Cambodge, et se trouve avant d'entrer en Cochinchine, au niveau de la mer, sur une terre si désespérément plate, qu'il n'a plus la force de résister à la marée et se renverse. Il déborde jusqu'à créer le Tonlé Sap (qui signifie en khmer "grande rivière d'eau douce", mais qu'on traduit plus fréquemment par "grand lac").
Claude et ses camarades découvrent ce bout de terre qui se trouve en Extrême Orient, SAIGON « la perle de l'extrême orient », le dépaysement est total.
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